Parallèlement à mes autres travaux je travaille régulièrement sur des rouleaux, parfois très longs, en papier ou en toiles. Certains sont destinés à être exposés sur toute leur longueur, d'autres sont suspendus ou alors, dévidés par un mécanisme. 

Tous  tentent de rendre compte de la dimension temps, soit par leur disposition qui inclut la marche du spectateur : celui-ci, avançant  à son rythme, il perçoit l'œuvre différemment selon ses arrêts et selon la cadence de son pas; soit par leur contenu comme par exemple dans le rouleau "Tracé d'un Journal"; soit aussi par une technique sans "repentirs", ce qui permet de témoigner de la continuité d’un travail dont on peut suivre le déroulement et les différentes phases à travers les tentatives, les réussites, les ratés, les découvertes. 

Mes approches de la performance et du cinéma d’animation, puis mon travail pendant 10 ans avec la WABAK Animation Company sont certainement des éléments qui m’ont amenée à cette forme de travail.

Tracé d’un Journal

R o u l e a u   -   T e c h n i q u e s  v a r i é e s

Commencé en hiver 1993, ce rouleau obéit aux règles qu’il s’était fixées et se déploya jusqu’à l’été 1996. Dès lors, installé sur une machine, il exigeait un nouveau tracé, conditionné désormais par l’allure de son moteur.

Après avoir expérimenté cette forme de tracé, je l’ai repris immobile et j'ai continué, de temps en temps, à y inscrire pensées ou dessins.

En 2013 je l’ai exposé au Carré Baudoin à Paris en invitant les visiteurs à le continuer.

Il doit mesurer environ 100 mètres sur 21 cm de large.

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