Installation créée à Lausanne dans la Galerie Nelly L’Eplattenier. 

Présentée à Europ’Art à Genève en 2001, elle a fait l’objet d’un reportage au Télé Journal diffusé sur la Télévision Suisse Romande et sur la Cinq.

Labyrinthe entièrement translucide où flottent objets et créatures diaphanes... 

Le visiteur déambule dans le labyrinthe au gré des méandres du long rideau transparent... 

il pénètre dans les alvéoles…entre deux eaux entre deux vies jouent le saisissable et l’insaisissable flottent les créatures en devenir…

Étranges oiseaux qui veillent... Parques aux corps d’insectes... visages de l’absence... dépouilles immatérielles... aux cintres de l’oubli les liens se dénouent... se renouent... balancement des âmes...     amas de fils embrouillés d’où émergent... figures embryonnaires... amas d’œufs improbables... ovules translucides... larves… éclairage diffus, aquatique...          

Bruissements... borborygmes... ruissellements... chuchotements…

Environnement sonore créé par Jean Prévost.

Au sortir de ce monde ombilical, dans la lumière chaude d’une alcôve tendue de draps blancs et pourpre, trône une matrice géante. Nichée dans son ventre, une petite télévision montre une vidéo tournée par Maya White et qui retrace le mariage et l’accouchement d’une figue au son d’une litanie érotique psalmodiée par Franswa Valade.